H. Machado entraîne le visiteur à la rencontre d’une tribu tranquille, où depuis longtemps les fumées du calumet de la paix ont transcendé toutes les humeurs guerrières, expansionnistes et intolérantes de tant d’autres populations avoisinantes et lointaines. Une série d’idoles tranquilles enchantent le regard. Ici, pas de génies sanguinaires, de chapelets de têtes coupées ou de longues cohortes d’éviscérés. Non tous ces personnages fixés à jamais bien que l’on ne sache jamais, regardent devant eux, l’œil un peu fixe. Ils me donnent l’impression qu’occupés à quelque tâches coutumières, tout d’un coup on leur a demandé de poser pour la photo et alors résultat : les voilà tout raides devant nous. Mais je suis presque certain que dès que l’on tourne le dos, on les retrouve assis sur le sol en train de parler de la pluie et du beau temps, tout en échangeant des réflexions sur les visiteurs du jour. Pour l’instant, ils posent devant nous, JC Caire